jeudi 7 août 2014

L'ENTREPRENARIAT, PAS DU GATEAU

Démarrer son business, c’est s’engager dans une aventure comme nulle autre pareille. Lancez-vous ! Vous ne le regretterez pas si votre motivation et votre conviction sont réelles et surtout fondées. Il y a des gens qui répètent à tout bout de champs " ON PEUT RÉUSSIR A PARTIR DE RIEN". Soit, mais il faut plutôt donner conseils que faire des malheureux en criant se genre de propos flatteur. Car s'il est vrai qu'entreprendre est passionnant et enrichissant, une autre reconnaissance de vérité, c'est que cela comporte au départ, plus de difficultés pour le jeune entrepreneur. Cet article, au delà de décourager a plutôt pour but de préconiser au future entrepreneur, vigilance, lucidité dans les décisions, savoir définir ses priorités, etc....
Partageons ici mon expérience personnelle.
J’ai eu l’idée de "SANKOFA BUSINESS CORPORATION LIMITED" en début d'année 2013. Responsable des département achats et stocks pour une entreprise alors, je découvrais un autre secteur qui véritablement va booster cette envie de créer. 
J’en avais assez de consacrer 90% de mon temps sédentarisé dans un bureau à accroître la richesse d' autrui.
Le temps de réflexion
Après le temps de la réflexion, j’ai décidé de me lancer en me fixant un objectif, celui de faire des économies conséquentes pour concrétiser mon rêve dans le premier trimestre de l'année 2014. Ce qui a été fait. Désormais il me fallait  me concentrer uniquement sur ce projet de start-up.
Malgré les nombreuses voix me répétant des propos peu encourageant, je reste persuadé d’avoir pris la bonne décision !
En effet, la charge de travail nécessaire pour faire émerger une start-up demande une implication à temps complet. 
Attention à ne pas avoir la grosse tête.
Il est important de resté sur terre car après avoir obtenue tous les documents de l'entreprise, (registre de commerce, compte contribuable/DFE, compte bancaire), on se gonfle un peu les épaules, on ne manque pas d'occasion pour en parler, et on a le sentiment d'être arrivé. "FAUX,  VOUS N'ETES QU'AU STRICTE DÉBUT".

Fort heureusement, j'étais avertis donc cela n'a pas été mon cas. Cependant, la suite des événements va être très déterminant dans la survie de la start-up.


Les erreurs à éviter

Ces impairs que je mentionne ici et qui sont les plus fréquemment commis par les entrepreneurs, ne m'ont pas épargné. soyez attentifs, et prenez note pour ne pas tomber dans les mêmes erreurs, lors du lancement d’une start-up :
Se ruer sur les médias
Avant de rechercher une publicité d'envergure avant même son installation à proprement dite, il convient de se poser les bonnes questions : êtes-vous prêt à apparaître dans la presse ? A quoi vous servira d’obtenir un article ? Pesez le pour et le contre : dans certains cas, la presse peut permettre d’attirer les investisseurs ; en revanche, en cas d’échec, être connu dans les médias peut vite devenir un handicap pour l’entrepreneur.

Lever des fonds trop tôt
Dans un premier temps, la meilleure démarche reste encore de se concentrer sur le business model, et de s’assurer de bons résultats. Si votre start-up se suffit à elle-même, vous pouvez alors assurer  une prise de risque minime, et commencer à mener certaines actions, sinon, on se casse la figure.

Se lancer seul dans l’aventure
Fonder une start-up seul est un pari très risqué : les compétences requises sont trop variées, et la charge de travail trop importante pour être assumées par une seule personne. En vous entourant de co-fondateurs et/ou de conseillers, vous gagnerez en productivité.
A l’inverse, un nombre trop important de co-fondateurs peut être nuisible : si vous montez une start-up avec 3 amis, vous détiendrez seulement 25% de la société ; en outre, plus il y a de dirigeants, plus il est difficile de mener la barque, et des conflits d’autorité risquent de s’installer.

S’acharner sur une idée qui ne marche pas
L’image-type de l’entrepreneur passionné qui quitte son poste du jour au lendemain pour se consacrer à son idée cache une prise de risque inconsidérée : quitter un emploi sans avoir préalablement testé votre concept et vous être assuré de ses chances de réussite est une grossière erreur. Mais même à ce stade, rien ne peut garantir que votre produit ou votre service sera apprécié des clients. Dans le cas où les choses tourneraient mal, mieux vaut s’arrêter tout de suite et s’investir dans un projet plus sûr.
Pour corriger cet aspect des choses, la start-up S B C Ltd intervient dans divers domaines d'activité.

Cacher ses difficultés
Il est facile pour une start-up de mentir à des journalistes ou à des investisseurs peu vigilants. Cela arrive notamment lorsqu’un entrepreneur a désespérément besoin de fonds, et grossit les chiffres de sa croissance pour attirer l’attention des investisseurs. Un comportement risqué : un jour où l’autre, la vérité refera surface, et l’entrepreneur perdra toute crédibilité. 

Courir après la croissance
L’obsession de la croissance n’a pas de sens, et ne doit pas reléguer le produit au rang de préoccupation secondaire. Chaque start-up a ses spécificités et croît à un rythme différent des autres. L’attitude intelligence consiste à poser des objectifs de croissance fondés sur le parcours d’entreprises similaires à la vôtre.

Sous-estimer les difficultés de l’entrepreneuriat
Evidemment, la majorité des start-up dont on entend parler dans les médias sont des success stories. Pourtant, le succès n’est pas systématiquement au rendez-vous, et certains entrepreneurs doivent passer par la case échec. Même en dehors de cette éventualité, fonder une start-up n’est pas toujours une partie de plaisir : obsession, surcharge de travail, isolement et autres difficultés sont le lot de l’entrepreneur.

Ne pas être assez d’ambition
Les meilleures startups sont celles qui emploient à la fois des pragmatiques et des rêveurs. Pour aboutir à de grandes réalisations, il faut d’abord avoir de grandes idées. Voir trop petit, c’est limiter dès le départ sa capacité d’action.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire